LA GENESE DE NOTRE VOYAGE
Ce voyage a commencé à germer dans nos têtes depuis maintenant 5 ans, pendant qu’Alice faisait ses études. L’idée d’un tour du monde éveillait notre curiosité et nous faisait rêver, mais comment l’aborder? Quel mode de transport? Quelle durée ?
La traversée des Alpes à vélo en autonomie, nous a ouvert les yeux. Cette manière de voyager permet un retour à l’essentiel. Mais est-ce que ce n’est pas cela au final que nous recherchons? Prendre le temps de découvrir, ressentir, rencontrer, d’être confronté à la réalité, notre réalité. Le vélo est ce qui nous correspond et ressemble le plus.
La liberté au bout des pédales.
Le vélo permet d’être en contact direct avec les différentes populations, contrairement au van qui créé une barrière physique. Car, ce que nous voulons également, c’est rencontrer d’autres civilisations et être au plus proche des habitants pour une immersion totale. Nous devrons nous adapter quotidiennement à notre environnement qui évolue tous les jours et nous créer des repères, qu’ils soient matériels ou rituels. Chaque jour sera une nouvelle aventure mais avec sa routine : chercher de l’eau, un coin où dormir, monter la tente, sécher nos affaires, faire la popote, écrire notre road book et articles.
Un retour à l’essentiel, sans superflu pour se redécouvrir quotidiennement. Notre défi sera de cuisiner varié pendant un an avec un seul réchaud, car en tant que fin gourmet et français, nous aimons bien manger. Ce voyage sera également un prétexte à découvrir de nouvelles gastronomies et saveurs, que nous rapporterons en France. Notre curiosité est telle que nous espérons pouvoir s’immiscer le temps d’un repas, d’une soirée, dans la vie des habitants de chaque pays, afin de découvrir leur cuisine local et leurs coutumes.
Le trajet se définit d’une part par notre souhait de partir à vélo depuis chez nous, en évitant au maximum d’autres modes de transport. La traversée de l’Eurasie est alors une évidence pour nous, contrairement aux continents américain ou africain qui impliquent de prendre l’avion ou le bateau. D’autre part, nous souhaitons nous rapprocher au maximum des massifs montagneux, qui pour nous offrent des paysages plus sensationnels et époustouflants.